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FORMATION. Projet éducatif des professionnel.l.e.s, positionnement religieux des publics. 24 et 25 mars 2022 / 26 avril 22. Marseille

Apports pluridisciplinaires, analyse de situations, soutien méthodologique

Cette formation est conçue et animée par Anthropos – Cultures Associées (Clotilde O’Deyé et Florence Lardillon) et Le Cerese (Sandrine Delrieu).

Prochaine session 2022 :
Dates : Jeudi 24 et vendredi 25 mars 2022 / Mardi 26 avril 2022.
Heures : 9h – 17h
Lieu : CCO Bernard du Bois – Velten. 16, rue Bernard du Bois. 13001 Marseille (à confirmer).
Contact, inscription : Clotilde O’Deyé / Mail [1] / Tel : 06 20 35 90 44

Contexte

De nombreux professionnel.le.s font face à des discours ou attitudes (de la part d’adultes, adolescents, enfants) qui bousculent certains principes et valeurs du vivre-ensemble, qui sont au cœur de leur projet éducatif :

Comment aborder ces situations ? Quelle est leur récurrence ? Faut-il y déceler des phénomènes de « radicalisation » ? Sont-elles en contradiction avec la laïcité ? Le cadre et les différents contextes de la laïcité sont-ils suffisamment compris ? Quels leviers pour intervenir ? Comment se positionner, individuellement et ensemble? Quel rôle jouer en tant que intervenant.e de terrain ?

Cette formation a pour but de proposer une réflexion commune innovante, un soutien méthodologique, et un partage de stratégies et d’actions transversales entre acteurs.

Objectifs de la formation

Approche pédagogique

Anthropos – Cultures Associées et le Cerese ont une expérience commune de plus de cinq ans de formation et d’ateliers autour de ces questions. Nos principes d’intervention sont les suivants :

Participant(e)s

Professionnels de terrain, bénévoles, acteurs associatifs et institutionnels qui interviennent auprès de publics (enfants, adolescents, adultes).
PS : Il est indispensable de suivre les trois journées car cela correspond à un processus pédagogique cohérent.

Intervenantes

Modalités d’inscription

Tarif pour les trois jours :

La fiche d’inscription est incluse dans le fichier à télécharger en haut de l’article.

Coordonnées

Anthropos-Cultures Associées : www.anthropos-consultants.fr [3]
Mail : lesculturesassociees@gmail.com [1]
Siret : 80226715300012
N° Organisme de formation : 93131554813

Le Cerese
Mail : lecerese@gmail.com [4]
Centre de ressources en ligne sur ces thématiques : www.cerese.fr [5]
Siret : 478057722 00033

Historique

puis développée en 2017 / 2018 en collèges et lycées pour le Rectorat Aix-Marseille (« Matières à penser les radicalisations »). Elle fut également réalisée en centre de détention (Salon) avec l’ANVP.
En novembre 2019, elle fut menée dans le quartier AirBel à Marseille, pour des acteurs sociaux, en partenariat avec la Préfecture des BDR et la Politique de la ville.
Elle a lieu depuis une fois par an.

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WEBINAIRE. “Prévenir et orienter pour protéger les jeunes” – Du 14 au 26 avril 2021

Publié Par Le Cerese Sur Dans Activités,Former, transmettre,Jeunesse(s),Actus et archives | Commentaires désactivés

Le vendredi 16 avril, Le Cerese / Sandrine Delrieu présentera le projet “S’orienter à l’adolescence en développant une boussole intérieure et extérieure” lors de cette nouvelle série de quatre rencontres organisé par Prevanet / Hasna Hussein.

L’inscription à ces webinaires est gratuite. Toutes les informations sont ci-dessous.

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Invitation 5ème semaine des webinaires – Prévention de la radicalisation / Avril 21 / PREVANET 

Bonjour à toutes et à tous,  

Nous avons le plaisir de vous inviter à la 5ème semaine de WEBINAIRES organisés par PREVANET entre le 14 et le 26 avril 2021 en partenariat avec Le Cerese (www.sorienter.org [15]et Youth ID (https://www.youthid.net/fr/ [16]-.  

Cette nouvelle programmation s’inscrit dans le cadre de l’engagement de PREVANET pour outiller les acteurs de terrain concernés par la prévention de la radicalisation menant à la violence par le biais des actions de formation basées sur des recherches scientifiques inédites et pluridisciplinaires.   

Le contexte actuel, crise sanitaire et montée en puissance de la violence chez les jeunes, vient nous rappeler que le travail de prévention contre les comportements de ruptures liés à l’addiction aux réseaux sociaux et/ou à l’adhésion à des discours complotistes et extrémistes qui peuvent mener vers la violence doit continuer.  

La formation des professionnels de la jeunesse (enseignants, éducateurs, animateurs, etc.) et des acteurs concernés (agents publics, associatifs, familles) constitue un pilier dans la prévention de la délinquance et de la radicalisation menant à la violence.  

PREVANET est une association spécialisée dans ce domaine qui contribuent depuis sa création en 2016 à la mise en place des actions de formation et de sensibilisation auprès d’un public large avec le soutien des autorités publiques françaises. Nous vous invitons à découvrir l’ensemble de nos actions depuis notre site web http://prevanet.fr [17] ou par le biais de nos publications scientifiques dans notre carnet de recherche https://cdradical.hypotheses.org [18]

Pour répondre à cette situation extraordinaire, notre équipe pluridisciplinaire se mobilise pour vous proposer une nouvelle série de séances sur des thématiques diverses et variées : 

Mercredi 14 avril 2021: « La prévention par la promotion de l’engagement et de la mobilité » par Yanis LAMMARI, formateur inclusion, mobilité et engagement et fondateur de l’association Youth ID (Paris, 12e).

Vendredi 16 avril 2021: « S’orienter à l’adolescence en développant une boussole intérieure et extérieure » par Sandrine DELRIEU, Sophrologue, sophro-analyste et responsable du CERESE (Marseille).

Mercredi 21 avril 2021: « Sociabilités et risques numériques chez les jeunes » par Hasna HUSSEIN, sociologue des médias spécialiste des sociabilités numériques et directrice de PREVANET.

Lundi 26 avril 2021: « Déconstruire les discours Complotistes » par Sulaymân VALSAN, spécialiste des mécanismes d’endoctrinement et formateur à PREVANET.

Les webinaires se dérouleront entre 17h00 et 19h00

Les demandes d’inscription à l’une ou plusieurs séances sont possibles, gratuites et s’effectuent par courriel à l’adresse mail suivante : a.christmann@prevanet.fr [19]  jusqu’à la veille des séances. Nous vous prions de nous communiquer les informations suivantes nécessaires afin de valider votre inscription : Nom, prénom, formation initiale, affiliation professionnelle, adresse mail (de préférence sur un serveur qui ne bloque pas l’accès à la plateforme Livestorm).  

Nous serons ravis de vous avoir parmi nous pour participer à nos webinaires et/ou de répondre à vos questions à ce sujet.  

Bien cordialement     

PS : Merci de bien vouloir faire circuler cette information auprès de vos réseaux. 
Hasna HUSSEIN Sociologue des médias et du genre
Chercheuse associée au Centre Emile DurkheimFondatrice du carnet de recherche Contre-discours radical https://cdradical.hypotheses.org [18]
Directrice de l’association PREVANET http://prevanet.fr [17]
Membre de l’observatoire de la haine en ligne, CSA Tel. portable : 07 83 27 43 17

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Training “Sophrologie et conscience corporelle” avec Les Promises – Cie Unplush – Avril > Juillet 2021

Publié Par Le Cerese Sur Dans Activités,Ateliers avec les jeunes,Ateliers et formations / Sophrologie, prévention, apaisements et résiliences,Jeunesse(s),Actus et archives | Commentaires désactivés

Le Cerese inaugure un nouveau type d’ateliers pour accompagner les jeunes et personnes engagés dans des projets artistiques où le corps est impliqué (danse notamment).

Les trainings “Sophrologie et conscience corporelle” permettent de transmettre aux participants des connaissances et pratiques issues de la sophrologie : “Apaiser, s’apaiser – Conscience de soi et conscience relationnelle”.

Partenaires :



Les promises, avec la Cie Unplush

Les promises est une collaboration artistique réunissant six adolescentes habitant les 15ème et 16ème arrondissements de Marseille, des artistes, travailleurs sociaux et anthropologues. Le projet débute en Juillet 2019. L’équipe encadre les jeunes femmes dans l’écriture d’une pièce où elles s’expriment sur leurs affects à travers leur imagination et leur histoire. La pièce restitue les thématiques qu’elles ont souhaité explorer, leur regard sur leur environnement, les mythes qu’elles construisent pour exister, mais aussi qu’elles subissent.”

UNPLUSH.  www.unplush.ch [21]

“La compagnie UNPLUSH construit ses projets comme des sites de contact, de dialogue et de recherche spéculative. Les œuvres sont réalisées en collaboration avec des artistes, chercheurs, travailleurs sociaux et des interprètes venant d’horizons très divers.
UNPLUSH travaille à partir du lien que les personnes entretiennent avec leurs histoires, leurs imaginaires et leurs projections. La rencontre entre des individus ayant des expériences de vie ou des âges différents est considérée comme un stimulus à la réflexion et à la solidarité dans la création.
Entre mythes et réalisme, tragédie et humour, UNPLUSH observe des constructions, des stratégies existentielles ou des formes de vie non humaines. Les œuvres portent une réflexion sur nos conditionnements, nos luttes et ce que peut produire un espace de spéculation comme la scène.
Depuis 2015, UNPLUSH présente des performances, organise des événements clubbing, propose des ateliers de danse, d’écriture chorégraphique et de médiation.”

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FORMATION. Projet éducatif des professionnel.l.e.s, positionnement religieux des publics. 13 et 14 déc. 21 / 13 janvier 22. Marseille

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Apports pluridisciplinaires, analyse de situations, soutien méthodologique

Cette formation est conçue et animée par Anthropos – Cultures Associées (Clotilde O’Deyé et Florence Lardillon) et Le Cerese (Sandrine Delrieu).

Prochaine session 2021 / 2022 :
Dates : Lundi 13 et mardi 14 décembre 2021 / Jeudi 13 janvier 2022.
Heures : 9h – 17h
Lieu : CCO Bernard du Bois – Velten. 16, rue Bernard du Bois. 13001 Marseille (à confirmer).
Contact, informations : Clotilde O’Deyé / Mail [1] / Tel : 06 20 35 90 44

Contexte

De nombreux professionnel.le.s font face à des discours ou attitudes (de la part d’adultes, adolescents, enfants) qui bousculent certains principes et valeurs du vivre-ensemble, qui sont au cœur de leur projet éducatif :

Comment aborder ces situations ? Quelle est leur récurrence ? Faut-il y déceler des phénomènes de « radicalisation » ? Sont-elles en contradiction avec la laïcité ? Le cadre et les différents contextes de la laïcité sont-ils suffisamment compris ? Quels leviers pour intervenir ? Comment se positionner, individuellement et ensemble? Quel rôle jouer en tant que intervenant.e de terrain ?

Cette formation a pour but de proposer une réflexion commune innovante, un soutien méthodologique, et un partage de stratégies et d’actions transversales entre acteurs.

Objectifs de la formation

Approche pédagogique

Anthropos – Cultures Associées et le Cerese ont une expérience commune de plus de cinq ans de formation et d’ateliers autour de ces questions. Nos principes d’intervention sont les suivants :

Participant.e.s

Professionnels de terrain, bénévoles, acteurs associatifs et institutionnels qui interviennent auprès de publics (enfants, adolescents, adultes).

PS : Il est indispensable de suivre les trois journées car cela correspond à un processus pédagogique cohérent.

Intervenantes

Modalités d’inscription

Tarif pour les trois jours :

La fiche d’inscription est incluse dans le fichier à télécharger en haut de l’article.

Coordonnées

Anthropos-Cultures Associées : www.anthropos-consultants.fr [3]
Mail : lesculturesassociees@gmail.com [1]
Siret : 80226715300012
N° Organisme de formation : 93131554813

Le Cerese
Mail : lecerese@gmail.com [4]
Centre de ressources en ligne sur ces thématiques : www.cerese.fr [5]
Siret : 478057722 00033

Historique

Cette formation a été initiée en 2016 avec le projet « Créer pour résister ensemble » (CGET), puis développée en 2017 / 2018 en collèges et lycées pour le Rectorat Aix-Marseille (« Matières à penser les radicalisations »). Elle fut également réalisée en centre de détention (Salon) avec l’ANVP.
En novembre 2019, elle fut menée dans le quartier AirBel à Marseille, pour des acteurs sociaux, en partenariat avec la Préfecture des BDR et la Politique de la ville.
Elle a lieu depuis une fois par an.

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FORMATION. “S’orienter à l’adolescence… en développant une boussole intérieure et extérieure”. 8 et 9 oct. 2020 à l’USEA / Paris

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Suite au cycle d’ateliers et rencontres “S’orienter à l’adolescence… en développant une boussole intérieure et extérieure [23]” mené en collèges avec des groupes de jeunes, une formation a été conçue depuis l’été 2020.

Cette formation est destinée à la communauté éducative, enseignants, éducateurs, animateurs… travaillant avec les jeunes et jeunes adultes.

Elle a été réalisée pour la première fois, les 8 et 9 octobre 2020 à l’USEA, Un stage et après / Paris (site [24])

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ATELIERS. Reprise du cycle “S’orienter à l’adolescence” au Collège Vallons des Pins. Marseille. Année 2020/21

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> Le collège Vallon des Pins est partenaire de ce projet depuis 2018.
> La description globale du projet est ICI [25].

L’objectif, durant cette année 2020 / 2021, sera d’impliquer toutes les classes de 3ème, sous différentes formes, cycles d’ateliers et invitations d’auteurs, entrepreneurs, chercheurs… et toujours en collaboration :

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FORMATION. Projet éducatif des professionnel.l.e.s, positionnement religieux des publics. 17 décembre 2020 / 22 janvier et 11 février 2021. Marseille

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Apports pluridisciplinaires, analyse de situations, soutien méthodologique

Cette formation est conçue et animée par Anthropos – Cultures Associées (Clotilde O’Deyé et Florence Lardillon) et Le Cerese (Sandrine Delrieu).

En raison du confinement, nous avons du déplacer les dates.
Dates : Jeudi 17 décembre 2020 / Vendredi 22 janvier 2021 / Jeudi 11 février 2021.
Heures : 9h – 17h
Lieu : CCO Bernard du Bois – Velten. 16, rue Bernard du Bois. 13001 Marseille.
Contact, informations : Clotilde O’Deyé / Mail [1] / Tel : 06 20 35 90 44


ÉVALUATION DE LA FORMATION PAR DES STAGIAIRES
Ci-dessous, quelques évaluations réalisées en fin de formation.


Contexte

De nombreux professionnel.le.s font face à des discours ou attitudes (de la part d’adultes, adolescents, enfants) qui bousculent certains principes et valeurs du vivre-ensemble, qui sont au cœur de leur projet éducatif :

Comment aborder ces situations ? Quelle est leur récurrence ? Faut-il y déceler des phénomènes de « radicalisation » ? Sont-elles en contradiction avec la laïcité ? Le cadre et les différents contextes de la laïcité sont-ils suffisamment compris ? Quels leviers pour intervenir ? Comment se positionner, individuellement et ensemble? Quel rôle jouer en tant que intervenant.e de terrain ?

Cette formation a pour but de proposer une réflexion commune innovante, un soutien méthodologique, et un partage de stratégies et d’actions transversales entre acteurs.

Objectifs de la formation

Approche pédagogique

Anthropos – Cultures Associées et le Cerese ont une expérience commune de plus de cinq ans de formation et d’ateliers autour de ces questions[1] [30]. Nos principes d’intervention sont les suivants :

Participant.e.s

Professionnels de terrain, bénévoles, acteurs associatifs et institutionnels qui interviennent auprès de publics (enfants, adolescents, adultes).


Programme de la formation

Il est indispensable de suivre les trois journées car cela correspond à un processus pédagogique cohérent.

JOURNÉE 1

JOURNÉE 2

JOURNÉE 3


Intervenantes

Modalités d’inscription

La fiche d’inscription est incluse dans le fichier à télécharger en haut de l’article.

Coordonnées

Anthropos-Cultures Associées : www.anthropos-consultants.fr [3]
Mail : lesculturesassociees@gmail.com [1]
Siret : 80226715300012
N° Organisme de formation : 93131554813

Le Cerese
Mail : lecerese@gmail.com [4]
Centre de ressources en ligne sur ces thématiques : www.cerese.fr [5]
Siret : 478057722 00033

Historique

Cette formation a été initiée en 2016 avec le projet « Créer pour résister ensemble » (CGET), puis développée en 2017 / 2018 en collèges et lycées pour le Rectorat Aix-Marseille (« Matières à penser les radicalisations »). Elle fut également réalisée en centre de détention (Salon) avec l’ANVP.
En novembre 2019, elle fut menée dans le quartier AirBel à Marseille, pour des acteurs sociaux, en partenariat avec la Préfecture des BDR et la Politique de la ville. La session de mai/juin 2020 fut reportée à l’automne à cause des suites de la pandémie de la Covid-19 et du confinement.

FORMATION. Projet éducatif des professionnel.l.e.s, positionnement religieux des publics. 25 et 26 mai, 25 juin. Marseille / Date reportée à l’automne 2020.

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Apports pluridisciplinaires, analyse de situations, soutien méthodologique

Cette formation est conçue et animée par Anthropos – Cultures Associées (Clotilde O’Deyé et Florence Lardillon) et Le Cerese (Sandrine Delrieu).

Dates : Lundi 25 et mardi 26 mai, jeudi 25 juin 2020 / 9h-17h.
Lieu : CCO Bernard du Bois – Velten. 16, rue Bernard du Bois. 13001 Marseille.
Contact, informations : Clotilde O’Deyé / Mail [1] / Tel : 06 20 35 90 44


Contexte

De nombreux professionnel.le.s font face à des discours ou attitudes (de la part d’adultes, adolescents, enfants) qui bousculent certains principes et valeurs du vivre-ensemble, qui sont au coeur de leur projet éducatif :

Comment aborder ces situations ? Quelle est leur récurrence ? Faut-il y déceler des phénomènes de « radicalisation » ? Sont-elles en contradiction avec la laïcité ? Le cadre et les différents contextes de la laïcité sont-ils suffisamment compris ? Quels leviers pour intervenir ? Comment se positionner, individuellement et ensemble? Quel rôle jouer en tant que intervenant.e de terrain ?

Cette formation a pour but de proposer une réflexion commune innovante, un soutien méthodologique, et un partage de stratégies et d’actions transversales entre acteurs.

Objectifs de la formation

Approche pédagogique

Anthropos – Cultures Associées et le Cerese ont une expérience commune de plus de cinq ans de formation et d’ateliers autour de ces questions[1] [30]. Nos principes d’intervention sont les suivants :

Participant.e.s

Professionnels de terrain, bénévoles, acteurs associatifs et institutionnels qui interviennent auprès de publics (enfants, adolescents, adultes).


Programme de la formation

Il est indispensable de suivre les trois journées car cela correspond à un processus pédagogique cohérent.

JOURNÉE 1

JOURNÉE 2

JOURNÉE 3


Intervenantes

Modalités d’inscription

La fiche d’inscription est incluse dans le fichier à télécharger en haut de l’article.

Coordonnées

Anthropos-Cultures Associées : www.anthropos-consultants.fr [3]
Mail : lesculturesassociees@gmail.com [1]
Siret : 80226715300012
N° Organisme de formation : 93131554813

Le Cerese
Mail : lecerese@gmail.com [4]
Centre de ressources en ligne sur ces thématiques : www.cerese.fr [5]
Siret : 478057722 00033

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LIEN. Conférence “Des hommes, des femmes et des dieux” Religions, religiosités, spiritualités, croyances et incroyances aujourd’hui en Méditerranée et au Moyen-Orient”.

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Université populaire 2019-20 de l’Iremmo, Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient. Lien : http://iremmo.org [32].

Cycle 2019/2020 “Des hommes, des femmes et des dieux” Religions, religiosités, spiritualités, croyances et incroyances aujourd’hui en Méditerranée et au Moyen-Orient.

Cette rencontre au eu lieu le 1er octobre 2019. Voir le LIEN [33].
Avec Rachid Benzine, Leili Anvar, et Marion Muller-Colard. Modération : Jacques Huntzinger (Voir les descriptions en dessous de la vidéo).



Mardi 1er octobre 2019
Rencontre avec :

Modération : Jacques Huntzinger, directeur de recherche au Collège des Bernardins, coresponsable du séminaire « Liberté de religion et de conviction en Méditerranée : les nouveaux défis ». Ancien haut-fonctionnaire aux Nations-unies et ancien ambassadeur de France. Engagé de longue date dans le dialogue méditerranéen, il a notamment coordonné les Ateliers culturels méditerranéens et a été ambassadeur en mission auprès de l’Union pour la Méditerranée. Auteur notamment de “Il était une fois la Méditerranée” ( CNRS éditions, 2014), “Les printemps arabes et le religieux : La sécularisation de l’islam” (Parole et silences éditions, 2014) et “Initiation à l’islam” (Editions du Cerf, 2017).

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FORMATION. Projet éducatif des professionnel.l.e.s, positionnement religieux des publics. Nov 2019. Quartier Air Bel Marseille.

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Analyse de situations, soutien méthodologique, perspectives communes

Cette formation est conçue et animée par Anthropos – Cultures Associées (Clotilde O’Deyé et Florence Lardillon) et Le Cerese (Sandrine Delrieu), à l’attention des acteurs de terrain du quartier Air Bel à Marseille. Les inscriptions se font auprès de Mme Stavrinou, déléguée du Préfet 11° 12° (voir plus bas).

Dates et lieu : Vendredi 8 et 15 novembre 2019 / 9h-17h.
Lieu : Collège Louis Armand. Air Bel.

Contexte

De nombreux professionnel.le.s font face à des discours ou attitudes (de la part d’adultes, adolescents, enfants) qui bousculent certains principes et valeurs du vivre-ensemble, qui sont pourtant au cœur de leur projet éducatif :

Comment aborder ces situations ? Quelle est leur récurrence ? Que disent-elles de notre société et de notre quartier ? Quel phénomène y déceler ? Comment se positionner, individuellement et ensemble?Cette formation a pour but de proposer une réflexion commune innovante, un soutien méthodologique, et un partage de stratégies et d’actions transversales entre acteurs à l’échelle du territoire d’Air Bel.

Objectifs de la formation

Approche pédagogique

Anthropos – Cultures Associées et le Cerese ont une expérience commune de plus de cinq ans de formation et d’ateliers autour de ces questions. Nos principes d’intervention sont les suivants :

Participant.e.s

Professionnels de terrain, bénévoles, acteurs associatifs et institutionnels du quartier d’Air Bel qui interviennent auprès de publics (enfants, adolescents, adultes).
Il est indispensable de suivre les deux journées car cela correspond à un processus pédagogique.


Programme de la formation (indicatif)

Journée 1

Échos dans le contexte d’Air Bel
> Ateliers en groupe à partir de situations identifiées par les participant.e.s à Air Bel.
> Objectif : décortiquer une situation et identifier les logiques à l’œuvre.
> Conclusion : contextes de travail des participant.e.s et perspectives en terme de pouvoir d’agir.

Journée 2

Intervenantes


Contacts et inscriptions :

Madame Catherine Stavrinou
Déléguée du Préfet pour les 11e et 12e arrondissements
Tél. : 06 81 59 02 84 / catherine.stavrinou13@gmail.com [35]

Mme Leslie Carduana
Chargée de développement territorial 11eme /12eme Pôle Centre et sud – grand sud Huveaune / Politique de la ville / Direction générale adjointe développement urbain
Tél. : 06 32 87 46 12 / leslie.carduana@ampmetropole.fr [36]

Soutiens

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Video. Présentation d’Omar Benlaala pour les rencontres du 23 et 24 mai avec les jeunes

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Ce montage de 20 minutes a été réalisé pour présenter Omar Benlaala aux classes de collège (Collège Vallon des Pins et Collège Vieux Port / Marseille) où l’auteur est invité les 23 et 24 mai 2019.
Ce montage permet aux jeunes de découvrir le parcours d’Omar et de préparer des questions pour le jour de la rencontre, présentée ci-dessous.
http://www.cerese.fr/livre-omar-benlaala-tu-nhabiteras-jamais-paris/ [37]



Ce montage a été réalisé à partir des quatre sources ci-dessous. Vous pouvez regarder les sources en entier via les liens.

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TÉMOIGNAGES D’ATELIER. “S’orienter à l’adolescence” / Collège Vieux Port 2019

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Le Cerese / Sandrine Delrieu animent une série d’ateliers créatifs sur la question de l’orientation avec deux classes de quatrième du Collège Vieux Port. L’objectif de ces ateliers est d’accompagner les jeunes sur deux ans (4ème et 3ème) en leur permettant d’approfondir plusieurs types de ressources :

La description complète de l’atelier est ICI [42].

Voici une première affiche, issue des échanges avec les jeunes en mars 2019.

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RENCONTRE. Habitants de Belsunce, quels désirs communs ? / Pensons le matin / 16 mars 2019 / CCO Bernard du Bois

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Habitants de Belsunce et des alentours de la Porte d’Aix, associations, artisans et créateurs résidents de CocoVelten : quels désirs communs ?

Premier débat de la saison proposé par Pensons le Matin & Cie, 

Samedi 16 mars 2019 à 10 heuresCentre social Bernard Du Bois

16 rue Bernard Du Bois, 13001 Marseille.

Pensons le matin invite les acteurs du quartier et les différentes parties prenantes de Coco Velten à venir échanger sur la coproduction des actions qui peuvent naître de cette opération d’urbanisme temporaire.

Durant ces trois ans à venir, l’idée ne serait pas seulement de faire, mais de savoir comment faire,  pour qui et pourquoi. Et de réfléchir dès maintenant, non pas à une « gouvernance » proposée par un dispositif venu d’en haut, mais à un mode de voisinage dynamique qui se nourrisse des désirs/expériences/savoir faire des acteurs déjà impliqués dans la vie du quartier. Que va-t-on faire des expérimentations de Coco Velten, au-delà de son passage temporaire ?

L’objectif est d’ouvrir le dialogue du point de vue du quartier et de ses acteurs.

Pour plus d’explications, texte du mail précédent : 
“Depuis l’AG de juin 2018 à l’Ambassade du Turfu, nous nous sommes réunis en septembre et octobre en grand groupe (25 à 30 personnes environ) pour envisager l’avenir : toujours mobilisé.es [43] par le travail collectif d’analyse et de débat public que les formes contemporaines d’urbanisme exclu (ou inclu)sives nécessitent, nous avons décidé en novembre de postuler pour intégrer de manière modeste le bâtiment dit “COCO Velten”, rue Bernard Du Bois à Belsunce.

Nous avons été retenus, avec une cinquantaine d’autres collectifs, assos, structures et autres artisans torréfacteurs ou artistes : nous disposons de 7 m2 d’une colocation avec les anthropologues du Tamis :http://www.letamis.org/ [44]. L’arrivée (pour 3 ans) de ce nouveau lieu “d’occupation temporaire qui veut faire du social autrement“animé par Yes We Camp nous intéresse (lire : https://marsactu.fr/coco-velten-le-projet-doccupation-temporaire-qui-veut-faire-du-s ocial-autrement/ [45]). 

Nous proposons un cycle de débats à ce sujet, dont le premier a lieu samedi 16 mars à 10h 

C’est avec plaisir que nous vous y convions.
Claire Hofer, membre de Pensons le Matin.

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RENCONTRE avec Omar Benlaala, auteur de “La barbe” et “Tu n’habiteras jamais Paris” / 23 et 24 mai 19 à Marseille

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Le Cerese a invité Omar Benlaala pour une série de rencontres :


Ces invitations sont réalisées dans le cadre du cycle d’ateliers “S’orienter à l’adolescence en développant une boussole intérieure et extérieure” [25], et sont construites avec les équipes pédagogiques. Un atelier préparatoire a été réalisé avec les jeunes en amont (support : montage vidéo : ICI [49]).

Quelques images


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Présentation et liens

Dans son premier livre ”la Barbe” (2015)

Omar Benlaala revient sur sa jeunesse, les années 90 à Paris, et la manière dont il devint un des premier barbus de Ménilmontant, en plongeant durant quelques années dans le mouvement des Tabligh, en quête d’identité, d’histoire, de liens, de connaissances… (voir plus de détails ICI [59]), et ci-dessous, un film réalisé en 2017 par S. Delrieu.

Tu n’habiteras jamais Paris

Dans ce troisième livre (paru à l’automne 2018), Omar part à la rencontre de son père, de l’histoire de son père, de l’Histoire à visage humain, d’un homme qu’il croyait connaître et qu’il (re)découvre.

“Découvrir ses parents, c’est parfois dé-couvrir, enlever le voile de ce que l’on croyait à propos des personnes avec lesquelles l’on a pourtant grandi” S. Delrieu

”L’écrivain et le maçon. C’est dans leur langue mêlée que l’un reconstruit le parcours de l’autre : celui d’un homme, drôle et valeureux, venu de Kabylie à Paris en 1963.Bientôt, un troisième personnage s’invite dans le récit : Martin Nadaud, qui  donné son nom à la place [61] sur laquelle Omar donnait rendez-vous à Bouzid. Martin est né en 1815, dans la Creuse. Comme Bouzid, il a choisi l’exil et trouvé sa place dans l’Est parisien. Lui aussi est maçon. Devenu l’un des rares députés ouvriers, lui aussi s’est posé les questions de l’injustice sociale et de l’instruction des plus pauvres.
Trois autodidactes – un grand républicain, un chibani, un jeune homme sensible aux récits de migrations d’ici et d’ailleurs – s’épaulent dans la voie de la connaissance.”


Voici quelque liens :

Video. Présentation d’Omar Benlaala pour les rencontres du 23 et 24 mai avec les jeunes



Radio. “La littérature permet de dire les choses difficiles, parce qu’on les écrit”

Novembre 2018 / France Culture / Par les temps qui courent

https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/omar-benlaala [62]

Publications

La Barbe. 01/2015. Seuil. Raconter la vie.

Tu n’habiteras jamais Paris. 09/2018. Flammarion.

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LIEN. Rencontres d’Averroès 2018 / Quelles relations entre les sexes, d’hier à demain, en Méditerranée ?

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Tous les automnes à Marseille, les rencontres d’Averroès proposent une série de conférences. Elles sont ensuite diffusées en ligne.

Le site : http://www.rencontresaverroes.com [63]

Les Rencontres 2018.
“Pour leur 25e édition, les Rencontres d’Averroès ont choisi d’aborder un thème qui questionne et secoue aujourd’hui toutes les sociétés : les relations entre les sexes, à la fois dans le temps long de l’histoire et dans notre contemporanéité, à l’échelle du monde méditerranéen.”

PREMIÈRE TABLE RONDE : DES RELATIONS FONDÉES SUR DES TEXTES, SACRÉS ET PROFANES ?

Animée par : Jean-Christophe Ploquin (La Croix)
Avec : Monique Baujard, Sophie Bessis, Asma Lamrabet, Marc-Alain Ouaknin

DEUXIÈME TABLE RONDE : DES RELATIONS FONDÉES SUR DES IMAGINAIRES ET DES VALEURS ?

Rencontre modérée par Joseph Confavreux (journaliste, Mediapart)
Avec : 
Houria Abdelouahed, psychanalyste, maître de conférences et directrice de recherches à l’université Paris Diderot.  
Geneviève Fraisse, philosophe, historienne de la pensée féministe, ancienne Déléguée interministérielle aux droits des femmes.
Gianfranco Rebucini, anthropologue, chercheur au CNRS, notamment autour de la question de la masculinité au Maroc et des questions de genre en Méditerranée.
Nadia Tazi, philosophe, essayiste, journaliste et éditrice.

Les relations entre les sexes, selon toutes les formes et les configurations existantes, témoignent le plus souvent d’interdits profondément inscrits dans l’épaisseur anthropologique des sociétés. La prohibition de l’inceste est sans doute la plus universelle, mais les interdits, les discriminations comme les répressions engagées contre les homosexualités, par exemple, ne sont pas les moindres dans les sociétés méditerranéennes d’hier, largement rurales, comme dans celles d’aujourd’hui, principalement urbaines.
Quelles valeurs et quels imaginaires gouvernent encore ces sociétés ? Sommes nous toujours au temps du « mariage au plus près », de l’entre-soi conjugal et familial, comme l’analysait jadis Germaine Tillion dans Le Harem et les cousins ?
L’honneur, le plus souvent ciblé sur la virginité des femmes, la virilité, volontiers mise en scène et en actes par les hommes dans l’espace public, la maternité, le plus souvent magnifiée mais qui est aussi subie et non toujours choisie… Qu’est-ce qui se joue, encore et toujours, autour des valeurs et de la réputation d’une personne ou d’une famille, dans le regard des autres ?
Autour de quels imaginaires et de quelles valeurs sont fondées les relations entre les sexes dans les sociétés méditerranéennes contemporaines ?
Assiste-t-on à de profondes évolutions voire révolutions, ou bien les valeurs, les principes et les mentalités demeurent-ils largement intangibles ? Entre les héritages d’hier et les relations entre les sexes aujourd’hui, vers quels chemins allons-nous ?

TROISIÈME TABLE RONDE : DES RELATIONS FONDÉES SUR DES PRATIQUES ET DES MOUVEMENTS DE CONTESTATION ?

Rencontre modérée par Thierry Fabre 
Avec : 
Zeynep Direk, philosophe, spécialiste des questions féministes à l’université Koç, à Istanbul.
Mohamed Kerrou, anthropologue, professeur à l’université de Tunis.
Ghania Mouffok, journaliste et essayiste. Elle mène une recherche sur trois générations de femmes algériennes et sur la place du corps des femmes dans l’espace public.
Leïla Tauil, philosophe, résidente à l’IMéRA dans le cadre de la Chaire Averroès, chargée de cours au département d’arabe de l’Université de Genève.

Les textes, sacrés comme profanes, les imaginaires et les valeurs guident ou orientent sans doute une part non négligeable des relations entre les sexes dans les sociétés méditerranéennes. Mais qu’en est-il des pratiques ? De l’inventivité des sociétés et de leurs acteurs, de la capacité des individus – et des jeunes générations en particulier – à contourner les interdits et à vivre leur liberté, par exemple à travers une sexualité hors mariage ou dans des relations entre même sexe ?
Qu’est-ce qui se joue aujourd’hui entre les sexes et les genres dans les sociétés méditerranéennes ? Quels premiers bilans tirer des mouvements de contestation politiques et sociétaux, notamment du mouvement LGBTQI ? Sont-ils en train de changer profondément la donne ? Comment évoluent les formes de violence, singulièrement les violences intraconjugales ? Où en est-on de la répression des pratiques sexuelles considérées comme « déviantes », selon la norme ? S’agit-il de violences exercées au nom de références religieuses ou à partir de pouvoirs autoritaires ?

QUATRIÈME TABLE RONDE : DES RELATIONS FONDÉES SUR DES CAUCHEMARS ET DES RÊVES ?

Rencontre modérée par Marie Lemonnier (journaliste, l’Obs)
Avec :
Sanaa El Aji, sociologue et journaliste.
Judith Colell, réalisatrice, scénariste et productrice espagnole. Cofondatrice de l’Association des femmes cinéastes et des médias audiovisuels (CIMA).
Mohamed Kacimi, écrivain et dramaturge.
Krista Lynes, anthropologue, professeur à l’université Concordia de Montréal. Elle travaille sur les mouvements féministes et LGBTQ, et sur les représentations de la crise migratoire en Méditerranée.

Au-delà des simples constats et des configurations actuelles des relations entre les sexes dans les sociétés méditerranéennes, quelles sont les grandes tendances qui se dessinent et qui peuvent être anticipées, aujourd’hui pour demain ?
Quel est l’impact dans les sociétés méditerranéennes des bouleversements qui se jouent à l’échelle mondiale, face notamment au harcèlement sexuel, à travers des mouvements comme #MeToo par exemple ? Assiste t-on à un nouveau cours ?
Les avancées technologiques, numériques, biologiques, génétiques ou médicales changent-elles les relations entre les sexes ? Ces sociétés résistent-elles à ces changements ou cherchent-elles plutôt à les accompagner, à leur manière ?
De nouveaux styles de vie, des formes de vie singulières sont-ils en train d’émerger, notamment à travers les nouvelles générations ? Autour de quelles promesses et de quels rêves ? Violences, répressions et mouvements de régression, de rappels à l’ordre, inspirent-ils au contraire des cauchemars toujours recommencés ? Prédation, exaction, viol et réclusion, largement pratiqués par des mouvements extrémistes, constituent-ils de tragiques exceptions ? Quelles sont les normes nouvelles qui s’instaurent ?
Comment imaginer l’avenir des relations entre les sexes dans les sociétés méditerranéennes ? Cette quatrième table ronde clôturera cette 25e édition.

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TEMOIGNAGES. Formation “Matières à penser, ressentir et agir face aux radicalisations” / Dans un Collège à Avignon

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Vous trouverez ci-dessous une synthèse des échanges qui eurent lieu durant cette formation avec les enseignants et documentalistes (en 2017).
Le descriptif de la proposition de formation est ICI [64]. Elle est réalisée depuis 2017 par Sandrine Delrieu (Le Cerese), Clotilde O’Deyé et Florence Lardillon (Anthropos Cultures Associées).

Préalable : ce collège à Avignon est proche de la cité Reine Jeanne, où le chauffeur de taxi nous raconte le matin que les taxis n’entrent pas la nuit. Les enseignants nous disent qu’un Iman a une grande influence chez les jeunes et familles. Cet article évoque la situation en janvier 2016 : http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Avignon-Reine-Jeanne-la-cite-des-salafistes-903833# [65]

Selon le personnel du collège, le collège témoigne d’une “belle mixité” quant à la provenance des élèves.
Ils sont très inquiets de l’intrusion du religieux dans l’établissement :

Début de journée : projection du film “Aimantations. Pourquoi une aimantation entre des jeunes ayant grandi en France et Daesh ?”

Nous avons senti les stagiaires très affectés par les récits contenus dans le film “Aimantations [66]“, et ce dont témoigne ces jeunes. LIEN [67]

” Je suis très triste, je me sens démunie, si cette jeunesse là se sent à ce point délaissée, c’est terrible, la responsabilité qu’on a, la responsabilité des parents. Qu’ils sentent cette ségrégation, alors qu’on a l’impression d’œuvrer dans le sens contraire.”

“Je ne crois pas qu’il y ait un modèle de société qui puisse leur convenir. C’est un suicide collectif”

Ils notent dans leur quotidien à propos de la “liberté d’expression” :

“J’entend souvent les élèves dire : “J’ai le droit de dire ce que je pense !” Il n’y a plus de retenue, de notion de la relation.”

Mais du coup, ils pointent le fait que si pour certains jeunes ceux qui “insultent le prophète” dépassent une limite (un interdit), eux aussi peuvent se sentir autorisés à dire tout ce qu’ils pensent, et à ne pas avoir de limites. Ce type de face à face semble insoluble, chacun brandissant et imposant ses droits, sa liberté d’expression et imposant ses interdits à l’autre.
Ils s’interrogent également sur le “besoin spirituel” dont témoigne un des jeunes dans le film.

“Ce besoin de transcendance, de spiritualité, ce “quelque chose” qui va au-delà de “manger, travailler, consommer…”, qu’est ce que propose notre société, à part le dernier smartphone ?

“Qu’est-ce que l’on propose comme idéal ?”

Et un terrible constat : “Daesh propose du travail”… (PS : nous étions en 2016/2017)

“Je suis très embarrassé, cela me renvoie mon impuissance. J’entends des jeunes très malheureux, leur humiliation. Même si j’y crois encore, je me sens très impuissant pour transmettre certaines valeurs. Cela me renvoie au politique, les affaires (les emplois fictifs de Fillon actuellement / 2017), ces gamins se construisent en regardant les infos, on bafoue les droits élémentaires des individus, ils voient les injustices. Quand je vois ces images, je peux comprendre qu’ils soient partis, et qu’ils ne veuillent pas revenir. C’est terrible”

À propos de leur travail dans le collège, des relations avec les élèves, etc…

Pour une grande majorité de collégiens :

Mais :

À propos de l’orientation :

Le rapport à l’autorité et au mérite

À propos de l’athéisme :

À propos de la discrimination

Le temps de travail de groupe 

Les échanges en petits groupes permettent d’identifier les actions et les leviers déjà mis en œuvre par les enseignants, CPE, documentaliste…

Dans ce collège, deux dynamiques sont particulièrement propices pour développer d’autres types d’actions avec les jeunes :

Le centre de documentation

Les besoins exprimés par les équipes :

La classe relais (en 2017)
Voir le dispositif ici : http://eduscol.education.fr/pid23264/dispositifs-relais.html [68]

Le lien avec des professionnels extérieurs est très important

BESOINS : que ces classes relais soient soutenues, en moyens et en personnel, car elles jouent un véritable rôle structurant dans le parcours des jeunes. 

Même remarque que pour les documentalistes : la pédagogie s’adaptant aux élèves, les enseignants de classe relais sont des personnes ressources importantes dans un établissement.

Paroles d’enseignants

Les instances de représentation pour les élèves (être élu délégué, le conseil général des collégiens (avant), etc

Des questions en suspens… à propos des valeurs de la république, de la laïcité, de l’autorité…

Le cadre des “valeurs de la république” et du principe de la laïcité sont malmenés. 

Les valeurs de la république sont-elles vécues par les élèves dans l’établissement ? Quand ? Comment ? Les transmettre intellectuellement ne suffit pas (surtout quand les jeunes voient dans l’actualité que ces principes ne sont pas toujours respectés par les hommes politiques, etc). Cela pose la question du lien entre le vécu affectif et son expression dans la sphère intellectuelle, dans le domaine des idées. 

Ces valeurs, si elles sont vécues et pratiquées dans la jeunesse au niveau affectif, relationnel, si elles sont appréciées émotionnellement comme “bonnes pour soi-même et pour le vivre ensemble”, peuvent devenir des valeurs, des points d’appui intellectuels, et être projetées dans le futur.

Si les valeurs ne sont pas vécues concrètement, ce ne sont que des mots.

  1. Quand les élèves se sentent-ils réellement utiles dans l’établissement ? Partie prenante ? 
  2. L’autorité. Suffit-il de leur lire le règlement intérieur en début d’année ? Ou devraient-ils apprendre à participer à la construction de règles auxquelles ils peuvent alors accepter de se soumettre “librement” ? (Rousseau). 

A propos des risques de radicalisation fondamentaliste.

Bilan de la journée de formation.

En fin de journée, contrairement aux deux précédents modules qui eurent lieu en lycée où les stagiaires étaient “revigorés” intellectuellement et semblaient avoir déjà des points d’appui dans leur pratique pour dialoguer avec les jeunes, nous sentons ici les stagiaires plus démunis :

Les enseignants, documentalistes… témoignent tous d’un grand dévouement pour les élèves et leur métier.

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RENCONTRE. "Dans le vif du sujet – Religions, Identités, Jeunesses" – 3 avril 18 / Marseille

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Projection et ateliers, journée gratuite sur inscription
ouverte à tous, jeunes et adultes, habitants et professionnels

Le mardi 3 avril 2018, au Centre Social Baussenque, de 9h30 à 16h15
34 rue Baussenque. 13001 Marseille.

Cette journée d’échanges est proposée par le groupe de réflexion « Jeunes à vif, Jeunes en devenir »*, qui s’est réuni à Marseille en 2016 / 2017*. Nous proposons au public de venir découvrir et partager des ressources, récits et ateliers autour de ces trois axes « Religions, identités et jeunesses en devenir ». Cet événement a lieu durant la Biennale des écritures du réel initié par le Théâtre la Cité.

9h30 Accueil – Café

10h : Récit et projection du film « Le droit à la trajectoire », avec Omar Benlaala

Parmi les 5 films réalisés en 2017*, nous avons choisi de vous présenter le récit-témoignage d’Omar Benlaala, auteur du livre « La barbe » dans lequel Omar témoigne, 20 ans après, de son parcours de jeunesse : à Ménilmontant à Paris, il franchit les portes d’une mosquée, devient l’un des premiers « barbus » de son quartier, et s’engouffre dans le mouvement des Tabligh usqu’à devenir un prédicateur très enjoué, soucieux de son public et de devenir quelqu’un de bien. Le Pakistan, l’Inde, le Bengladesh… et puis, et puis… la vie, l’amour, l’écriture…

Après la diffusion du film, nous organiserons une animation en « world café » autour de deux questions qui donneront à chaque fois l’occasion de débats et d’échanges avec le public.
Le film est visible ICI [60].

Au final, des idées, des sensations, des propositions, à partager.

12h30-13h45 : Un repas commun

est possible, pour qui aura envie d’apporter sa barquette et de la partager avec les autres. Sinon, le quartier du Panier offre beaucoup de possibilités pour se nourrir.

14h – 16h15 : Ateliers / Expérimentations / Partage

Ces trois ateliers seront menés en simultané.

#1 COMMENT PARLER TRANQUILLEMENT DE RELIGIONS AUJOURD’HUI ?
« Nous aurions pu naître ailleurs et croire en autre chose. » Animation : Sandrine Delrieu et Marilaure Mahé.
Cet atelier propose des voyages dans les manières de croire qui nous auraient été transmises si nous étions nés… ici ou ailleurs. Les différents récits religieux et spirituels qui se transmettent dans le monde et entre les générations créent des ambiances familiales et sociales, des réconforts ou des angoisses, des explications ou de nouvelles questions. Ils transmettent une manière de percevoir, de sentir, de penser et de se penser. Avons-nous déjà fait un pas de coté pour voyager dans les perceptions et récits de nos voisins ? Faisons de ce sujet parfois épineux une rosée du matin.

#2 ET SI “IDENTITÉ” N’ÉTAIT PAS UN GROS MOT… mais la somme de petits ?Animation : Clotilde O’Deyé, Éléonor Lemaire et Samuel Yagappan
Lorsqu’on parle de l’identité de quelqu’un, il en ressort fatalement la sensation que l’on va l’enfermer dans une image figée, qui ne le concerne pas réellement. Et lorsque l’on parle de soi, comment se définir ? Les logiques d’assignation font que l’on se choisit parfois une identité simplifiée. Et si on jouait à un jeu ? Qu’est ce qui fait lien entre nous ? Qu’est ce qui nous définit ? Qu’est ce qui nous sépare ? Pourquoi on se rassemble, comment on s’assemble ?
Un jeu sur les alliances et le sentiment d’appartenance, puis un échange. Enfin, chacun pourra réfléchir à ce qui serait sa carte d’identité singulière.

#3 JEUNESSES EN DEVENIR : NOURRIR LA RECHERCHE DE SENS
Animation : Florence Lardillon, Olivier Estran et Mohammed Kassouri.
Bien se considérer, trouver sa place à l’école, dépasser les incriminations médiatiques et les discriminations sociales, avoir des envies, éviter les risques, construire un projet !
Un quart seulement de la population française a moins de 20 ans, mais la pression est forte pour devenir un « adulte accompli » et le regard des trois-quart restant n’est pas toujours tendre et soutenant.
Qu’avons nous à dire en tant que jeunes ou adultes sur ces parcours de vie ? Quels sont nos obstacles, nos rêves ? Quelles rencontres et propositions portent leurs fruits ? Quelles initiatives à partager ?

Dans chaque atelier :
– un texte de présentation ou un dispositif ludique sera proposé
– des échanges et des propositions

 15h30-16H15 – Restitution des ateliers avec les participants

Échanges et propositions. Conclusion de la journée.

INSCRIPTIONS : La journée est gratuite, mais inscrivez-vous 🙂
En ligne :

https://www.billetweb.fr/biennale-des-ecritures-du-reel-4&quick=155281 [69]
ou par mail : delrieu.sandrine@gmail.com [70]

 

Cette journée est animée par des membres du groupe “Face aux jeunes à vif”

Ont contribué : Samuel Yagappan, Matthieu Lepers, Norbert Sardi, Myrta Fauguet (Éducateurs à l’ANEF), Mohammed Kassouri (Éducateur), Marilaure Garcia Mahé (Auteure de théâtre et psycho-pédagogue), Assia Zouane (Consultante Intelligence colllective, interculturel et projets), Olivier Vincent (Histoire – Lycée professionel Mistral), Raymond Ruot et Céline Bijot (Archives Municipales de Marseille), Camille Jouany (Français, collège Jules Ferry), Chloé Parisse (Psychologue), Magali Perl (Psychologue), Traoré Ahmed, Dosso Yakalelo, Traoré Kabiné, Kaïssa Bakayoko, Fatoumata Diakhabi, Denis Perrigueur (Enseignant), Vivette Chomat (IMF), Cécile Mininno, Katia Kovacic, Eléonor Lemaire, Olivier Estran… et tous ceux qui sont passés une ou deux fois dans le groupe, nous ont croisés, accueillis… la liste ne sera jamais complète !
Merci au Centre Social Baussenque et son équipe pour son accueil et sa contribution à cette journée.

et coordonnée par :

> Sandrine Delrieu, responsable du Social Lab du Théâtre La Cité (de 2014 à 2017)
> Florence Lardillon, ingénieur social, formatrice et responsable de projets (parentalité, prevention et lutte contre les discriminations, pouvoir d’agir, vivre ensemble, promotion de la santé…)
> Clotilde O’Deyé, socio-anthropologue, formatrice et responsable de projets à Anthropos- Cultures Associées (anthropologie, parentalité, interculturalité, exil, pouvoir d’agir, vivre-ensemble) www.anthropos-consultants.fr [71]

* Le groupe de réflexion “Face aux jeunes à vif”

Composé d’acteurs du social, de l’éducation et du soin, de parents et de jeunes, l’objectif de ce groupe a été e partager des ressources permettant de sortir des sidérations émotionnelles et intellectuelles provoquées par le choc des attentats commis « au nom d’Allah » et des départs de jeunes fascinés par l’État Islamique, ses discours et ses promesses. Cet espace de recherche nous a permis de travailler de manière transversale et de nous outiller les uns les autres face à ces questions, et de co-construire certaines actions ensemble. Sur le thème des radicalisations, nous sommes partis d’un angle large sur les différentes formes et causes possibles (identitaires, économiques, religieuses, culturelles, idéologiques, politiques, psychiques…). Il s’agissait de questionner la complexité des phénomènes pour identifier des leviers et des ressources innovantes ; sortir du sentiment d’impuissance et de peur pour passer dans une logique de créativité et de pouvoir d’agir grâce à un changement de regard, de relationnel et des ressources nouvelles. Envers les jeunes, nous avons développé une logique d’écoute et de questionnement, d’action collective et d’échanges.

* Le projet “Jeunes à vif, Jeunes en devenir” mené en 2016/17 avec le Théâtre La Cité

Ce projet a croisé ce groupe de réflexion-action, le spectacle de théâtre « Ne laisse personne te voler les mots » de Michel André et Selman Reda, des conférences et rencontres avec des chercheurs et invités, la production de récits vidéos pouvant servir de point d’appui pour des dialogues, une formation professionnelle “Matières à penser les radicalisations” réalisée par Sandrine Delrieu, Florence Lardillon et Clotilde O’Deyé dans des collèges et lycées en partenariat avec le rectorat Aix-Marseille, et des ateliers.

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CONFERENCE. Radicalisations et violences extrêmes, Jacques Semelin (Imera / Camp des milles)

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22 Février 2018 – 17h30
CONFÉRENCE / DÉBAT : RADICALISATIONS ET VIOLENCES EXTRÊMES PAR JACQUES SEMELIN

Historien et politologue, Jacques Semelin est professeur à Sciences Po Paris et directeur de Recherche au CNRS. Auteur notamment de Purifier et Détruire, Seuil, 2005, 2017 (3ème édition).

Lieu: AMSE, Amphithéâtre, 3ème étage, 5-9 boulevard Bourdet, 13001 Marseille (face à la gare Saint-Charles)

Modérateur : Bernard Mossé (Responsable des contenus scientifiques, Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation)

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À propos de la Shoah, Claude Lanzmann a écrit : « Entre le vouloir tuer et l’acte même, il y a un abîme ». On ne peut imaginer meilleure introduction pour interroger ces trajectoires sidérantes qui entraînent individus et groupes de l’idée de détruire en masse à sa réalisation concrète.

Comment penser ce passage à l’acte de massacrer, non comme une impulsion psychologique mais comme un processus à la fois incertain et volontaire ? La notion de « radicalisation » peut-elle nous être utile ? Seul un regard pluridisciplinaire peut nous aider à approcher cette complexité vertigineuse, par-delà les différences culturelles et religieuses. On tentera de circonscrire ces cadres mentaux qui préforment les conditions du passage à l’acte, y compris en démocratie.

Cette conférence, est la première d’un cycle sur Les dynamiques d’extrémisation, en pensées et en actions, proposé par la Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation, et l’IMéRA, Institut d’Etudes Avancées d’Aix- Marseille Université.
> En savoir plus: http://www.campdesmilles.org/agenda.html [72]

Contacts : bernard.mosse@campdesmilles.org ; pascale.hurtado@univ-amu.fr

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Cette conférence, est la première d’un cycle sur Les dynamiques d’extrémisation, en pensées et en actions, proposé par la Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation, et l’IMéRA, Institut d’Etudes Avancées d’Aix- Marseille Université.

> En savoir plus sur le cycle sur  [73]Les dynamiques d’extrémisation, en pensées et en actions [73]

Contacts : bernard.mosse@campdesmilles.org ; pascale.hurtado@univ-amu.fr

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FORMATION 2016 / 2019. Matières à penser, ressentir et agir face aux radicalisations.

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Une formation pluridisciplinaire et créative pour enrichir son approche théorique et pratique.
> Croiser les regards, les connaissances, les pratiques professionnelles et logiques de travail.
Prendre du recul, enrichir son analyse, imaginer des leviers préventifs.

Cette formation est le fruit d’une collaboration entre Le Cerese et Anthropos Cultures Associées [71].

Contextes

Les acteurs de terrain et les citoyens en général sont parfois confrontés à des comportements ou des discours qui les choquent, ou les questionnent, parce qu’ils semblent en priseavec des idéologies qui remettent en cause l’esprit des principes républicains et les conditions d’un vivre-ensemble apaisé.

Le contexte n’est pas neutre. La France a fait l’objet de plusieurs attaques terroristes et de multiples théories se sont développées sur les phénomènes d’embrigadement de jeunes et familles par l’imaginaire et les objectifs de « Daesh ». L’état et les collectivités locales ont élaboré plusieurs stratégies pour enrayer les dits phénomènes, et les médias ont parfois attisé les peurs en diffusant des opinions et des humeurs plutôt que de la pensée.

La logique du «dépistage» (comment reconnaître un individu potentiellement radicalisé ?) avec une liste d’indicateurs combinant crise « classique » de l’adolescence, révolte politique, fragilité psychique, rancœurs sociales, flous identitaires, revanches historiques, signes d’une appartenance religieuse revendiquée et/ou signes réels de radicalisation violente… peut augmenter le stress existant (avec le risque de fantasmer ce qui n’existe pas – et de ne pas voir ce qui a lieu).

Deux dangers continuent de coexister : l’extrême violence surgissant n’importe où n’importe quand – et une ambiance quotidiennement délétère et suspicieuse qui mine le tissu social, attise laméfiance ou la haine et renforce le sentiment d’impuissance.

Il est alors nécessaire de prendre régulièrement du recul pour partager nos connaissances, nos approches et nos expériences.

Objectifs globaux

Publics

Programme et processus pédagogique

Entrée en matière

Radicalisations ? Définir de quoi nous parlons aujourd’hui. Une seule théorie explicative ne suffit pas, puisqu’il s’agit de phénomènes empruntant des mécanismes multi-factoriels : affectifs, géopolitiques, religieux, sociaux, économiques, sociétaux, politiques, familiaux, psychiques et parfois psychopathologiques… Explorer différentes analyses en les combinant plutôt qu’en les opposant, en permettant de faire groupe y compris au sein de la formation.

Contenus :

Aimantations « individu / idéologie » – et renversement des valeurs

Temps d’éclairage spécifique sur les processus d’adhésion à l’œuvreen ce qui concerne l’idéologie de l’Etat Islamique, et des différents imaginaires religieux et politiques convoqués dans leurs récits du monde. L’EI a certes été affaibli au niveau territorial en Irak et en Syrie, mais continue de s’immiscer dans les esprits, de faire des adeptes et des dégats. 

À partir du film « Aimantations », il s’agit de comprendre, à la fois sur le fond et sur la forme, comment des messages idéologiques qui terrifient le plus grand nombre, peuvent capter avec une telle puissance l’imaginaire, les fantasmes, les rancœurs et les haines de certaines personnes en leur donnant l’illusion de renaître dans une appartenance idéalisée, et d’acquérir une reconnaissance dans un projet qui leur semble révolutionnaire ou rédempteur.

Contenus :

Terrains d’emprises

Comment ces processus d’aimantation sont-ils spécifiquement à l’oeuvre :

Contenus :

Approche historique et anthropologique du Coran et de l’Islam

Le passé infuse dans les imaginaires et l’inconscient collectif à travers de nombreux récits,  souvent chargés d’émotions, de mythifications, de confusions ou de traumas/colères. Le travail d’analyse et de recontextualisation historique apporte des éclairages utiles pour prendre du recul et mieux dialoguer. Que racontent les historiens et chercheurs sur la société tribale de Muhammad dans l’Arabie du 7èmesiècle ? Comment une religion témoigne-t-elle également du type de société et d’évènements politiques dans laquelle elle émergea ? Les événements survenus depuis le 18èmesiècle peuplent également les imaginaires et font pression dans le présent (apparition du wahhabisme, colonisation-décolonisation, fin de l’empire ottoman, révolution iranienne, conflit chiisme / sunnisme…) et forment pour de nombreuses personnes un grand magma émotionnel que les semeurs de clivages savent manipuler.

Contenus :

Nourrir les méthodologies

Réflexion collective sur les postures professionnelles et des pédagogies opérantes lorsque des personnes affichent un positionnement idéologique radical. 

Comment enrichir des logiques éducatives qui s’inscrivent généralement dans une posture de transmission de savoirs, d’apports de connaissances et de valeurs, qui ne suffisent pas à modifier ces positionnements,et peuvent même les renforcer en enfermant l’autre dans une relative passivité ? Les approches participatives sont davantage propices à redonner du pouvoir d’agir, et s’articulent autour de trois axes principaux : expression, valorisation, expérimentation. 

Contenus :

Pédagogie 

➜ Un livret complet individuel est remis aux stagiaires (60 à 70 pages)
➜ Le centre de ressources en ligne du Cerese permet de continuer à partager des contenus.

Intervenantes

Sandrine Delrieu, sophrologue, sophro-analyste / Le Cerese
Mots clefs : psychanalyse et radicalisations affectives, approche historique et anthropologique du religieux, repères géopolitiques, « apaiser les blessures de l’être, les clivages et la haine », construction du Sujet et pouvoir d’agir.

Florence Lardillon, ingénieur social
Mots clefs : Lutte contre les discriminations, pouvoir d’agir, parentalité, participation, citoyenneté, laïcité, promotion de la santé, démarche projet.

Clotilde O’Deyé, socio-anthropologue
Mots clefs : parentalité, interculturalité, posture professionnelle, jeunesse, pouvoir d’agir, exil, intégration, laïcité, démarche projet.
www.anthropos-consultants.fr [3]

Historique de cette formation

Contact pour l’inscription

Sandrine Delrieu : 06 46 48 36 97
Mail : lecerese@gmail.com [4]

Clotilde O’Deyé : 06 20 35 90 44
Mail : lesculturesassociees@gmail.com [1]

Coût / Prise en charge (2 jours)

Cette formation peut être prise en charge par la formation professionnelle, notamment pour les structures qui désirent la réaliser pour leurs salariés / intervenants..

Salariés / activité libérale : 450€
Prise en charge individuelle : 150€

Autres informations / formats

1/ Cette formation peut également être demandée en « intra » avec des formats adaptés aux spécificités des équipes et structures. 

2/ Dans une logique de territoire et de dynamique entre plusieurs structures (un collège/lycée + un centre social, une association…), cette formation peut s’inscrire dans un parcours collectif, en lien notamment avec les Politiques de la ville.

Ce temps de co-formation et d’échanges peut également déclencher des idées communes dépassant le cadre des deux jours de formation (inviter ensemble un chercheur ou un auteur, programmer un film avec des jeunes…).

Nous contacter pour informations et devis.

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